Dépistage pour les cancers

  Cancer du sein :

L’objectif du dépistage du cancer est d’identifier la présence d’une tumeur le plus tôt possible, en particulier avant l’apparition des premiers symptômes. S’informer et se faire dépister, c’est devenir responsable de sa santé.

Une femme sur huit est touchée par par le cancer du sein, n’attendez plus, faites-vous dépister. Contactez un médecin traitant, un gynécologue ou une sage-femme.

Quels sont les principaux facteurs de risque ?

• L’âge : deux tiers des cancers du sein surviennent après 50 ans.
• Le mode de vie : le tabac, une consommation excessive d’alcool, la sédentarité et le surpoids augmentent le risque de cancer du sein.
• Les antécédents familiaux : 5 à 10 % des cas de cancer du sein sont liés à des prédispositions génétiques.

Quels sont les signes à surveiller ?

• Au niveau des seins : une grosseur, même non douloureuse, un changement de taille et de forme, un aspect peau d’orange, une douleur ou une lourdeur localisée.
• Au niveau du mamelon : une rétractation, un écoulement, une rougeur ou un œdème.
• Au niveau des aisselles : une grosseur ou un renflement.

Attention : ces signes ne sont pas spécifiques au cancer du sein mais leur présence doit vous inciter à consulter un médecin !

Quel dépistage ?

• Un examen clinique mammaire annuel, réalisé par le médecin traitant, le gynécologue, ou une sage-femme est recommandé pour toutes les femmes âgées de 25 ans et plus.
• Le dépistage organisé : il permet à toutes les femmes âgées de 50 à 74 ans et qui ne présentent pas de risques particuliers de bénéficier d’une mammographie tous les deux ans.

Une question ? Parlez en à un médecin traitant, à une gynécologue ou à une sage-femme !

  Cancer colorectal :

Le cancer colorectal est le troisième cancer le plus fréquent en France après les cancers de la prostate et du sein. Pour faire reculer la maladie, deux solutions : agir au quotidien et participer au dépistage.

Prévenir au quotidien :

• Une alimentation riche en fibres, pauvre en viandes rouges, charcuterie, graisse animale et alcool.
• La pratique d’une activité physique et un surpoids à éviter.
• L’arrêt du tabagisme.

Dépister le plus tôt possible :

Pourquoi ?

Pour détecter la maladie le plus tôt possible et augmenter ainsi les chances de guérison. Pour repérer des lésions (polypes) avant qu’elles n’évoluent en cancer.

Pour qui ?

Les femmes et les hommes de 50 à 74 ans. Pour les personnes dont les antécédents personnels et/ou familiaux évoquent un sur-risque de développer un cancer colorectal, un suivi personnalisé est mis en place.

Comment ?

Réaliser le test immunologique en récupérant un kit auprès de son médecin traitant ou sur monkit.depistagecolorectal.fr (après avoir reçu une invitation) ou en pharmacie (avec ou sans invitation).

• si le test est positif, une coloscopie sera prescrite : c’est l’examen de référence pour confirmer le dépistage et poser le diagnostic.
• si le test est négatif, le test immunologique devra être à nouveau réalisé deux ans plus tard.

  Cancer de l’utérus :

Plus de 90 % des cancers du col de l’utérus se développent suite à une infection par des HPV (Human Papillomavirus). Se faire vacciner contre cette infection et participer au test de dépistage sont les bons réflexes à avoir pour prévenir la maladie. De 11 à 14 ans, la vaccination avec Gardasil® ou Cervarix® protège contre 70 % des HPV à l’origine des cancers du col de l’utérus.

Comment ?

Deux ou trois injections de doses vaccinales réparties sur une période de 13 mois maximum. Entre 25 et 29 ans, un frottis cervico-utérin est réalisé tous les 3 ans (après 2 examens réalisés à 1 an d’intervalle et dont les résultats sont normaux). Entre 30 et 65 ans, un test HPV est effectué tous les 5 ans. Le dépistage peut être réalisé par : votre médecin traitant, un gynécologue, une sage-femme, un laboratoire d’analyse, un centre de santé ou de planification médicale.